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Quelques personnalités ayant marqué la ville

Ahmadou Ahidjo : L’ancien chef d’Etat camerounais s’est rendu en visite officielle à Yabassi à deux reprises, lors de la tournée économique dans le Nkam en 1966 et à l’occasion de l’inauguration du pont de la relance économique du Nkam. La légende veut qu’il ait davantage séjourné dans la ville où il comptait des amis à plusieurs autres occasions.

Massoua II Bernard : Député, Ministre de la jeunesse et des sports et président de ‘‘Dihep di Nkam’’, l’équipe de football fanion du Nkam, il s’est particulièrement fait connaître en battant le tout puissant Secrétaire Général du parti au pouvoir aux élections législatives de 1993.

Gédéon Mpando : Sculpteur et peintre mondialement reconnu, ses œuvres font la fierté des plus belles capitales du Monde. De Moscou à Pékin, en passant par l’Europe centrale et l’Afrique, Gédéon a imposé son talent à travers le monde. Décédé le 05 mai 2013 à Yaoundé, sa dépouille repose à Yabassi pour l’éternité.

Hans Dissakè : Né à Ndokaniack- Yingui, vice-président de la Coopérative des Planteurs de Ravitaillement Africains. Est élu durant trois mandats comme député à l’Assemblée, dont un premier mandat au sein de l’Assemblée Territoriale du Cameroun sous tutelle française obtenu le 30 mars 1952. C’est à cet homme dynamique que nous devons la construction de la route Yabassi-Bonépoupa. Pour obtenir les crédits nécessaires à la construction de cette route, le député Dissakè écrit à son ami Soucadeau, ancien Haut-Commissaire de la République française au Cameroun et Directeur du cabinet du Ministre de la France d’Outre-Mer Louis Jacquinot. Lors d’un séjour en France, Soucadeau lui remet la copie du télégramme du crédit que le Ministre de la France d’Outre-Mer a envoyé au Cameroun. A son retour au pays, son projet est rapidement exécuté.
Dès l’achèvement de la route Yabassi- Bonépoupa, Hans Dissakè se bat et obtient un crédit pour l’achat du bac devant assurer la traversée du fleuve Nkam.

Massock Daniel : Né à Ndoganguéngué, député à l’assemblée Nationale du C a m e ro u n é l u e l e 1 8 m a i 1 9 7 3 , représentant de l’Assemblée Nationale de l’Onarest. C’est au cours de son mandat que le pont sur le Nkam a été construit et inauguré.

Titti Gottlieb : L’ancien gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) fut également président de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot). Ami intime d’Ahmadou Ahidjo, la légende veut que l’ancien chef de l’Etat camerounais ait séjourné plusieurs fois dans la résidence
yabassienne de son ami. A propos de ladite résidence, il semblerait que son illustre propriétaire l’aurait construit en une semaine, à l’occasion de la visite officielle du chef de l’Etat venu inaugurer le pont de la relance économique en 1978.

Pr. Eben Moussi : Directeur du Centre Universitaire des Sciences de la Santé (CUSS) de Yaoundé, ce haut commis de l’Etat a notamment favorisé l’entrée de nombreux étudiants originaires de la région du Nkam dans la prestigieuse école de médecine. En clair, nombreux sont-ils ces yabassiens et yabassiennes qui lui doivent leur blouse de médecin...

Toumanyamsi Abel Jean : Président de la Fédération Camerounaise de Volleyball (Fécavolley) et patron de Fredy & Chemicals, Abel Jean Toumanyamsi est également le fondateur de Génération II, l’association qui regroupe l’élite politique et économique du Nkam à l’origine de nombreux projets de développement à Yabassi courant les années 90. On doit notamment à cette association la toute première agence de voyage à Yabassi, la toute première librairie, ainsi que la toute première station-service.

Epee Ngando Michel : Secrétaire Général du ministère de l’intérieur et délégué du gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Douala (CUD) pendant plus de 15 an. Sa villa d’este surplombe encore une des collines de la ville.

Dingong Ndjaka Charlemagne : Dans les années 1940, le fils du grand chef de canton Yabassi centre, chef du personnel des plantations des colons européens dans le Moungo, accueille en véritable bienfaiteur, de jour comme de nuit, ses frères qui fuient pour échapper à l’enrôlement aux travaux forcés. Ce dernier leur procurait de quoi se vêtir et du travail. Dingong Ndjaka se repose désormais de cette lourde tâche. Sa tombe jouxte le bâtiment qui abrite l’ancien bâtiment des tribunaux de Yabassi.